Mali : Bac sous haute surveillance
Mali : Bac sous haute surveillance
Plus de 212 860 élèves se collent depuis lundi 19 juin 2023, aux épreuves écrites de l’examen du baccalauréat au titre de l’année scolaire 2022-2023. Ces candidats répartis entre 480 centres et 7 646 salles sont encadrés par 16 435 surveillants.
Le top depart a été donné au Lycée privé Maarif de la Türquiye à Sébénikoro en Commune IV du District de Bamako, par le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga en compagnie de plusieurs membres du gouvernement. Le chef du gouvernement a félicité la ministre de l’Éducation nationale qui, selon lui, ne cesse de conjuguer les efforts pour une école malienne apaisée et performante.
Dr Choguel Kokalla Maïga dira que le Mali érigera une éducation qui fera encrer le citoyen malien dans ses valeurs fondatrices, le fera ouvrir sur le monde en vue de l’adapter aux évolutions de ce monde et de pouvoir capter les opportunités, de partager les expériences humaines, sociales, économiques, culturelles scientifiques et technologiques.
Le locataire de la Primature a salué la qualité de l’organisation de ces examens de fin d’année avant de louer l’esprit patriotique des syndicats d’enseignants. Le premier ministre a ouvert la première enveloppe contenant les sujets des matières économiques dans une salle de Terminale Sciences Économiques (TSECO)
Il est dit que ce Centre national des examens et concours de l’éducation (CNECE) mène depuis quelques années une lutte sans merci contre la fraude, la fuite des sujets et les faux sujets (FFF).
À ce sujet, le directeur du CNECE, Mahamadou Keita, a indiqué que le ministère de l’Éducation intercepte les photos des sujets prises en salle avec les téléphones. « Nous avons mis en place ce système l’année dernière.
On l’a étendue à certaines disciplines surtout des matières principales cette année. Quand on ouvre ces enveloppes avant le jour J, on arrive à le savoir », a-t-il expliqué. Le Bac est un diplôme qui sanctionne la fin des études secondaires et permet d’enchaîner avec les études supérieures.
Mohamed DIAWARA