Le cri du cœur d’une sénégalaise face à la valse hésitation du couple FAYE-SONKO ou SONKO-FAYE, Allez savoir pourquoi !

Le cri du cœur d’une sénégalaise face à la valse hésitation du couple FAYE-SONKO ou SONKO-FAYE, Allez savoir pourquoi !

Personnellement, toute proportion gardée relative à ma modeste personne et le champ de compréhension qui y est associé, je pense que le président Diomaye Faye et son premier ministre, Ousmane Sonko ont besoin d’aide. Encore faut-il qu’ils la sollicite !

La première aide doit venir du recteur de l’université Cheick Anta Diop, pour leur enseigner l’histoire africaine, la vraie. Cette histoire que Cheick Anta Diop s’est évertué toute sa vie à faire connaître pour une Afrique fédérale.

Malheureusement, les faits historiques, sont ignorés et ne servent pas de leçons aujourd’hui, ni pour les dirigeants africains, ni pour les états ! Sonko et Faye sont dans une forte tradition de servitude de l’état sénégalais à la France. Servitude qu’il partage d’ailleurs avec l’état ivoirien.

Alors, sans regarder en face ce passé historique, s’en débarrasser, ils ne feront qu’alimenter la tradition de servitude historique de l’état sénégalais et des hommes, qui, à leur propre compte ont été des serviteurs zélés, au détriment du peuple sénégalais et de l’Afrique toute entière. Ces deux pays, le Sénégal et la Côte d’Ivoire, du fait de leurs états, historiquement au service de la France doivent aujourd’hui changer de façon radicale de paradigme dans leur coopération avec le Sahel.

La graine de la rébellion au Mali a été semée par le député Felix Houphouët Boigny, en 1957 par la loi créant l’Organisation Commune des Régions du Sahara (OCRS). Il a par la suite, saboté toute tentative de regroupements entre le Mali et d’autres pays dans l’optique d’une Afrique fédérale.

Le Président Senghor n’est pas en reste. Il a fait éclater la fédération du Mali entre le Sénégal et le Mali sur instruction de l’Elysée, et a tué à petit feu l’immense savant Cheick Anta Diop, passionné d’une Afrique fédérale.

Tous deux, Felix Houphouët Boigny et Léopold Sédar Senghor ont tué dans l’œuf, en 1963, l’initiative de la création d’une Afrique fédérale, en animant des réunions à Monrovia, avec d’autres présidents pour imposer l’OUA sous sa forme servile, voulue par les ex puissances colonisatrices, au détriment d’une Fédération africaine, défendue par des présidents et Roi : Kwamé Nkrumah, Sékou Touré, Modibo Keïta, Gamal Abdel Nasser, Hassan II. Ces présidents et roi fédéralistes, se réunissaient à Casablanca.

Plus loin, c’est autre sénégalais, d’un zèle jamais égalé, Blaise Diagne qui a recruté des jeunes africains pour l’armée française, comme tirailleurs. Après la victoire de la France au prix du sang des africains, les survivants tirailleurs sénégalais, de retour en Afrique, ont réclamé leurs payes. Normal non ? Eh bien, ce n’était pas l’avis des maitres de Blaise Diagne, qui l’ont signifié en les massacrant sauvagement et enterrés dans des fosses communes à Thiaroye !

Aujourd’hui, au lieu d’un sénégalais, c’est une ambassade européenne, à Dakar qui recrute des jeunes africains pour venir faire la guerre au Mali contre l’armée malienne !

En pleine activité actuellement, cet expert sénégalais des Nations Unies, Alioune Tine, produits à longueur de missions de faux rapports accablants sur l’armée républicaine malienne qui défend les populations victimes de massacres des terro-djihadistes. Monsieur Tine se souvient-il que les frontières de l’Afrique ont été dessinées à Berlin en 1885 ?
Voilà la triste réalité historique, avec comme acteurs majeurs la Côte d’Ivoire et le Sénégal, dont l’Afrique et les pays concernés ne tirent aucune leçon.

La sénégalaise a bien raison, la CEDEAO et des pays voisins à ceux de l’AES, le Sénégal et la Côte d’Ivoire, sous l’instigation de l’OTAN, veulent déstabiliser le Burkina Faso, le Niger et le Mali.

Il n’est pas tard pour ces jeunes leaders de donner à l’Afrique, la fierté et les bases de sa véritable unité.

Source: médias sociaux


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