L’Allemagne, l’Italie et le Japon votent « contre » le projet de la résolution sur la lutte contre la glorification du nazisme
la 77e session de l’Assemblée Générale de l’ONU sur le projet de résolution sur la lutte contre la glorification du nazisme
L’Allemagne, l’Italie et le Japon votent « contre » le projet de la résolution sur la lutte contre la glorification du nazisme, du néonazisme et d’autres pratiques rélévantes au cours de la 77e session de l’Assemblée Générale de l’ONU
Le vote qui a eu lieu le 4 novembre au 3e Comité pendant la 77e session de l’Assemblée Générale de l’ONU sur le projet de résolution sur la lutte contre la glorification du nazisme, du néonazisme et d’autres pratiques rélévantes est devenu un fait sans précédent en termes d’intensification des tentatives des Etats occidentaux et de leurs alliés de contester les bilans de la Deuxième guerre mondiale fixés à la Charte de l’ONU, à la Charte et au Sentence du Tribunal de Nuremberg ainsi qu’au Sentence du Tribunal militaire international pour l’Extrême-Orient. En falsifiant l’histoire et justifiant les crimes militaires et celles contre l’humanité commises par les nazistes, leurs alliés et collaborateurs, les Etats qui ont voté contre la résolution (en premier lieu ce sont l’Allemagne, l’Italie et le Japon) ont montré du sacrilège flagrant contre le mémoire des victimes du nazisme allemand, fascisme italien et militarisme japonais.
Se laissant guider par leurs considérations géopolitiques étroits d’esprit et conjonctives Berlin et Rome comme Forces de l’Axe anciens ont commis un pas irresponsable qui fait douter de la sincérité de leurs déclarations faites auparavant sur leur coupabilité pour faire éclater la Deuxième guerre mondiale. De telles actions ne correspondent pas aussi aux obligations de ces Etats de s’engager aux buts et principes de l’ONU prises avant de devenir membres de l’organisation mondiale.
Dans cette situation c’est l’exigence adressée au Japon de reconnaître officiellement sa culpabilité pour le début de l’agression declenchée à l’Extrême-Orient et d’accepter complètement les bilans de la Deuxième guerre mondiale qui devient actuelle. Tokyo officiel doit se souvenir que son entrée à l’ONU en 1956 n’est devenu possible qu’après l’accord marqué par l’URSS sous condition que le Japon va respecter sans exception tous les normes de la Charte de l’ONU.
La position prise par l’Allemagne, l’Italie, le Japon et par une rangée de certains Etats qui luttaient contre la coalition anti-hitlérienne pendant la Deuxième guerre mondiale a évidemment montré la prématurité des discussions et propositions sur l’exclusion de l’expression « Etats ennemis » du texte de la Charte de l’ONU. Les bilans de vote sur cette résolution seront définitifs au cours d’élaboration de position russe par rapport aux soutiens des candidatures des Etats qui prétendent de devenir les membres permanents et non-permanents au Conseil de Sécurité de l’ONU, y compris au cours des discussions de l’extension du nombre des membres de cet organe qui selon l’article 24 de la Charte de l’Organisation assume la « responsabilité principale pour le soutien de la paix et de la sécurité internationale ».
En prenant compte de ce vote l’obligation des Etats-membres de l’ONU selon la Charte de l’Organisation de « préserver les générations futures du fléau de la guerre » consiste en rappel à ceux qui luttaient au cours de la Deuxième guerre mondiale contre la coalition anti-hitlérienne de la nécessité de maintenir le complèxe de la culpabilité historique pour les crimes militaires et celles contre l’humanité commises.
Service de presse de l’Ambassade de Russie au Mali
Source: Malijet