Des centaines de milliers de pèlerins au premier jour du hajj à La Mecque
ambulanciers.
Patrouillant à pied, sous des parapluies blancs pour se protéger du soleil, des policiers ont aspergé d’eau les pèlerins.
À l’intérieur de la Grande Mosquée, des milliers de secouristes se tiennent prêts à intervenir.
– Hôtels bondés –
Le hajj, qui coûte au moins 5.000 dollars par personne, est une importante source de revenus pour le premier exportateur mondial de pétrole, qui tente de diversifier son économie.
Avant la pandémie du coronavirus, il rapportait plusieurs milliards de dollars par an.
Les autorités espèrent cette année se rapprocher du seuil des 2,5 millions de pèlerins atteint en 2019, après avoir accueilli 926.000 visiteurs en 2022.
En 2020 et 2021, au plus fort de la crise sanitaire, seules quelques milliers de personnes avaient été admises.
Selon l’homme d’affaires saoudien Samir Al-Zafni, tous les hôtels de La Mecque et de ses environs affichent complet jusqu’à la première semaine de juillet.
“Il n’y a plus un seul lit vide dans notre chaîne de 67 hôtels”, a-t-il affirmé à l’AFP.
Le hajj est aussi l’occasion, pour les autorités, de montrer des évolutions sociales dans le royaume ultraconservateur, face aux accusations de violations des droits humains.
En 2021, les femmes ont été autorisées à faire le pèlerinage sans être accompagnées d’un tuteur masculin.
Ramot Ali, une femme originaire du Niger, accomplit le hajj pour la première fois.
“Je suis très heureuse”, a-t-elle dit vendredi en quittant la Grande Mosquée après les prières du soir.