Chine – Burkina Faso : une chercheuse burkinabè lancée dans le domaine scientifique de la cellule photovoltaïque à Chongqing


De 2018 à 2021, elle a étudié à l’Université de technologie de Beijing , où elle a obtenu son doctorat en science des matériaux.Elle a pu poursuivres ses études en Chine grâce au programme de bourses d’études octroyées par le gouvernement chinois à l’État burkinabè. Chaque année, plusieurs étudiants sont bénéficiaires de ces bourses d’études qui leur permettent de venir se perfectionner dans les domaines scientifiques, tels que l’énergie solaire où elle travaille actuellement. Elle prenait des cours de chinois en parallèle, pour améliorer sa prononciation et son vocabulaire en chinois. En dehors des études doctorales, elle menait des activités extra-académiques. Elle a eu à prendre part à des sommets, tel que le 5e Sommet des jeunes Chine-Afrique, qui s’est tenu en 2020 à Beijing et à Nanchang.

Depuis 2021, Aïda travaille à l’Université de Chongqing en tant qu’enseignante-chercheuse, dans le département de Power & Energy Engineering. Elle mène essentiellement ses recherches sur un matériau appelé pérovskite. « C’est un nouveau type de matériau qu’on applique dans la fabrication des cellules photovoltaïques. Ce matériau a un potentiel au niveau du rendement énergétique, mais il est toujours à l’échelle de la recherche. Donc notre travail consiste à développer des stratégies pour accroître la rentabilité, la productivité des panneaux photovoltaïques fabriqués à partir de ce matériau. Nous devons également penser à l’industrialisation. Dans ce sens-là, c’est comment développer des voies et moyens pour une production à plus grande échelle pour pouvoir mettre ça sur le marché dans un futur proche», a détaillé Aïda Nadège Ouédraogo.

 

Elle a confié qu’elle travaille dans un environnement où règne un esprit d’équipe : « Le travail se mène en équipe, et un point très important, c’est de s’entourer de bonnes personnes. Il faut avoir des mentors, il faut avoir quelqu’un qui puisse comprendre ce que l’on vit, pour nous apporter des conseils. Également, les collègues sont très ouverts. Nous arrivons à échanger et partager nos idées. L’avantage de mener des études ou des travaux de recherche en Chine, c’est l’accessibilité sur le plan équipement. Lorsqu’on mène des recherches en Chine, on se sent comme un poisson dans l’eau. À la base, quand je venais ici, mon idéal était d’apprendre et après aller mettre en place de telles technologies au niveau de mon pays. Donc cela va en droite ligne avec mes ambitions professionnelles et j’en suis plus qu’heureuse », a expliqué la chercheuse.

Dr Silvère Dieudonné Zaongo, orignaire du Burkina Faso comme Aïda, est son époux. Il travaille aussi à Chongqing comme biologiste de recherche. Le couple aime bien, le week-end, profiter un peu de l’environnement de Chongqing, apprécier la gastronomie de Chongqing, surtout les hot-pot (Huo Guo). Dr Zaongo trouve que la vie à Chongqing est très conviviale, et les gens sont amicaux et ouverts. Pour lui, la Chine est un modèle abouti de développement. Aïda a ajouté que la Chine est le lieu où il faut être en 2023.

Source: https://francais.cgtn.com/


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