Alou sangare, la voix captivante Sikasso
Alou Sangaré, ce nom ne vous dit rien ? bien sûr que vous le connaissez, c’est le fils de son père Madou guitare, sociétaire de l’orchestre régional de Sikasso des années 70. Remarqué par Abdoulaye Diabaté, ce jeune artiste de 23 ans a été l’une des révélations de la 6e édition des Etoiles du Mali à Sikasso.
Alou Sangaré a remporté son premier succès lors de la 2e édition du « Doundounba top » organisé par Radio Jamana de Koutiala en 1995. Il est Classé 2e du festival grâce à un titre émouvant « Ko bè be ban » (tout à une fin) qui a servi à le propulser au devant de la scène malienne. Désormais, rien ne pouvait arrêter ce jeune apprenti mécanicien auto d’assurer la relève d’un père disparu des scènes maliennes depuis la fin des années 70.
En 1996, il produit sa première cassette comprenant la reprise du titre fétiche de son père « diagnè mogo ».
En février 2000 nouvelle cassette « an ga dan an bèrè la », qui comprend six titres, elle a été enregistrée au studio Bogolan. Cet album vient combler le vide laisser par la disparition de son feu père. Preuve, si besoin est, que le jeune Alou a considérablement mûri au point de faire une exhibition de mélodies bamanan sur son album.
Sa musique, même si elle est généralement interprétée par des instruments dits « modernes », ne perd pourtant pas son âme. Des morceaux lents, (Ségou da) aux morceaux d’ambiance (kamalen ba) en passant par le korodjouga don (an ga dan bèrè la), Alou Sangaré, une voix feutrée et fragile, vous réserve bien de surprise.
Source: médias sociaux